Les manifestations de soutien
je n'entre pas dans les détails..(il vaut mieux éviter des polémiques sordides qui ne devrainet pas exister dans un tel contexte:!)
Partout dans le monde , tweets, fleurs, abonnements, réunions..
Chefs d'état, ou divers organismes et surtout des milliers de particuliers
juste quelques images...
à l'embassade de France à Madrid
El pueblo, unido, jamás será vencido"
Bien sûr à La Roche comme ailleurs
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Attentat à Charlie Hebdo : Un millier de personnesplace Napoléon le jeudi et plus de trois milliers le vendredi..... |
Hommage place Napoléon après l'attentat à Charlie Hebdo. © BERTHEAU Philippe
Près d'un millier de personnes se sont rassemblées, ce soir, place Napoléon après l'appel notamment lancé par le club de la presse et largement relayé
par les réseaux sociaux. Des élus de tous bords, des syndicalistes, des représentants du monde associatif, mais aussi beaucoup d'anonymes parmi lesquels
des lycéens et des étudiants.
Après un moment de silence, le maire de La Roche-sur-Yon, Luc Bouard, a invité les participants à applaudir "pour qu'on se souvienne que de grands
artistes sont partis".
Des journalistes de la presse locale se sont succédé au micro pour dire "je suis Charlie", puis de nombreux Yonnais ont eux-aussi pris la parole pour
rappeler leur attachement à la liberté d'expression.
Jeudi midi: une minute de xilence
Les Vendéens ont répondu par milliers à l'appel lancé par le club de la presse 85 pour venir marcher silencieusement à la mémoire des victimes des attentats de la semaine dernière. Dès midi, des hommes, des femmes, des enfants ont convergé vers la place Napoléon. Sur le kiosque, trois livres d'or étaient à la disposition du public pour recueillir les messages de cette foule unie contre le terrorisme. A 18 heures, la file d'attente était encore dense devant les marches du kiosque.
Le cortége s'est lentement mis en marche peu après 14 heures, rue Clemenceau, pour tourner autour du Pentagone : journalistes, élus, représentants de partis politiques et des cultes religieux en tête. Une seule consigne avait été donnée : " aucune banderole partisane". Elle a été scrupuleusement respectée.
Selon les autorités, plus de 25 000 personnes ont participé à ce rassemblement. Cinq fois plus que l'estimation haute envisagée par les organisateurs.
« C’est l’encre qui doit couler, pas le sang » : dessins, slogans ou croquis ont été brandis pendant la marche républicaine dimanche à Paris, caricaturistes d’un jour ou confirmés rivalisant d’imagination pour dire leur colère, leur incompréhension, leur peur aussi parfois.
Quatre crayons tout simples, griffonnés dans la nuit, qui encadrent quelques mots « Amour, réaction, liberté, ironie, espoir, merci… »
« Tout est écrit, rien à ajouter », dit à l’AFP l’auteur du croquis, Jean-Robert Epstein, un Parisien de 64 ans qui s’est abonné à Charlie Hebdo pour soutenir l’hebdomadaire satirique après l’attentat meurtrier de mercredi, où 12 personnes sont mortes dont 5 des dessinateurs du journal.
« Si tu dessines, je te croque ! », menace, sur une pancarte, un homme effrayant aux dents acérées et ensanglantées. Sur le même dessin, Marianne, symbole de la République française, sourit, une fleur dans une main, un crayon dans l’autre. « Si tu déconnes, je te croque », rétorque-t-elle.
Plus combatif, ce poing fermé dont le majeur est un crayon levé, façon doigt d’honneur, que l’on retrouve tout au long du cortège.
Certains marcheurs ont choisi de reprendre l’humour corrosif cher aux caricaturistes de Charlie Hebdo, d’autres ont exprimé leur tristesse simplement par des mots, « plus jamais », « espoir », ou des slogans, « Dieu, prix Nobel de la guerre ».
Plus nostalgique, cette vieille couverture jaunie de Charlie, signée Cabu, représentant le célèbre tableau d’Eugène Delacroix La liberté guidant le peuple et où il est écrit : « On s’est battus pour votre liberté. »
Nouveaux classiques?
Autres symboles, ces crayons entourés de bougies allumées, jonchant par centaines le sol de la place de la République, coeur du rassemblement parisien.
À la mort des dessinateurs de Charlie Hebdo, on a vu fleurir dans la presse et les sites Internet du monde entier des dessins, que l’on retrouve partout dans le cortège. Parmi eux, un avion volant vers deux crayons dressés vers le ciel, référence explicite aux attentats du 11 septembre 2001. Ou encore le croquis de ce dessinateur congolais qui représente un catcheur dont les deux bras se terminent par deux crayons. C’est le dessin choisi pour défiler par Agathe Lambert-Caille, une étudiante de 20 ans.
D’autres ont préféré mettre en avant les dessins des caricaturistes de Charlie Hebdo eux-mêmes. Samuel Granjean, 37 ans, a choisi une couverture publiée en plein débat sur le mariage homosexuel en France en 2013, où un dessinateur embrasse un imam sur la bouche. « La haine a fait beaucoup de dégâts, ça suffit », explique-t-il.
Une photo comme une peinture. Voici l’un des ingrédients garantissant le succès d’une image. Alors quand la photo en question ressemble à une peinture extrêmement célèbre, faisant de surcroit écho à l’actualité, tous les éléments sont réunis pour qu’elle fasse le tour du monde. Et ça n’a pas manqué. La photo, rebaptisée “le crayon guidant le peuple”, en référence à “La Liberté guidant le peuple”, de Delacroix, a fait la une des journaux du monde entier pour illustrer la marche républicaine de dimanche.
Ce que l’on voit d’abord c’est un jeune homme, debout, brandissant un crayon à papier géant, le tout perché sur Le Triomphe de la République, l’immense statue place de la Nation. Juste en dessous de lui, un homme agite le drapeau français. Et tout autour, des manifestants sont massés sur cette célèbre statue, certains arborent une pancarte “Tous Charlie”. La scène se déroule au crépuscule, alors que la nuit commence à tomber, vers 17 heures.
Ce jour-là, le photographe Stéphane Mahé a été appelé en renfort pour couvrir la marche républicaine historique qui s’est tenue dimanche à Paris. Dépêché par l'agence de presse Reuters, pour qui il travaille depuis 2007, le reporter est donc venu de Nantes pour suivre le cortège officiel, En raison de l’affluence exceptionnelle, les manifestants stationnent sur la place. Et certains sont même montés sur la statue. "Je me suis frayé un chemin dans la foule. Une fois arrivé au pied de la statue, j’ai tourné autour, une fois, deux fois, pour trouver un bon angle pour ma photo. Quand je l'ai trouvé, il y avait la statue, ce gars avec ce crayon, et un gars plus bas, qui agitait le drapeau. Je déclenche
et je vois sur le boitier que tout était rentré dans l'image.
Charles Bousquet, lui, est posté sur la statue depuis 16 heures. “Je suis monté sur cette statue pour avoir la meilleure vue possible. Une fois assis sur la statue, j'ai vu les gens arriver petit à petit et la place se remplir. En voyant tous ces gens arriver, j'étais ému, alors je me suis levé en brandissant le crayon”, se souvient le jeune comédien, âgé de 22 ans,